Mugen

Descendant d’un peuple Samouraï, Mugen était l’unique héritier du chef de ceux ci.
Dès son plus jeune âge, il eut de grandes responsabilités : apprendre à mener des hommes en faisait partie. Son bas âge et son manque d’expérience n’ont pas empêché son apprentissage dans les traditions ancestrales : Discipline, Force, Rigueur et Obéissance.
Il resta tout de même un élève très turbulent qui ne pensait qu'à s'amuser... Les réprimandes incessantes de son père entachaient sa famille de honte.

Devenu adolescent, il devint comme le voulait la coutume, chef d’une division et partit avec ses hommes résoudre un conflit entre clans rivaux. Mais tout se passa très mal et, pris entre deux feux, il perdit ses hommes un à un et dû se battre pour sa seule survie. Il apprit ce qu’était le poids des morts sur sa conscience. Il en perdit le goût du combat.

Il demeura reclus sur sa planète jusqu’au jour où arriva une armée venue d'une autre galaxie. Celle-ci se présenta au peuple des Samouraïs et leur demanda l'hospitalité. Au vu de l’état de leurs croiseurs, on ne pouvait qu’imaginer la dureté des affrontements qu’ils avaient connu. Au cours de l’habituel repas traditionnel de bienvenue, les étrangers racontèrent à tous leur triste aventure. Ils avaient rencontré une créature nommée « mulet ». Celle ci s’était jouée d’eux et avait prit le contrôle de tous les peuples de toutes les planètes de leur secteur.
A la fin de l’histoire, le conteur qui n’était autre que le roi déchu par ce « mulet » demanda de l’aide aux Samouraïs afin de livrer bataille à ce personnage malfaisant.
De cette bataille dépendrait, disait-il, le sort de l'univers entier.
Mais en fait le sort de Mugen aussi allait dépendre de cette bataille.

Après un conseil des clans exceptionnel, le chef des clans qui, rappelons le était aussi le père de Mugen, décida de rassembler toute une flotte de combat afin de livrer cette grande bataille... Mais avant de partir, il dit à son fils que si un grand malheur devait arriver, il devrait protéger le peuple dont toute sa famille avait la responsabilité depuis toujours et perpétuer la tradition des Samouraïs.
La dernière chose que son père lui dit avant de partir fût qu'il était sa plus grande fierté et que ses échecs ne devaient pas l'arrêter, bien au contraire, cela ne devait que le rendre plus fort.



Sur ces mots, son père partit et il ne revint jamais.

Mugen, tout juste âgé de 21 ans, guidé par les derniers mots de son père devint le chef légitime du peuple des Samourai. Cependant, il laissa son bras droit diriger le peuple car il devait temporairement s'absenter.

Il rassembla une armée et partit à la recherche du dit « mulet ». Il le trouva enfin et l'affronta...
Cela ranima en lui la flamme du combat et il lutta férocement pour la mémoire de son père... Le Mulet ne fut pas vaincu... Cette bataille était perdue mais pas cette guerre...



Lors de ce combat, il rencontra Dame Leflaloup qui par la suite fonda sa confrérie de Lutte contre le mulet. Elle le convainquit tant par le danger du mulet pour l’Humanité que par la nécessité de trouver de nouveaux combattants totalement engagés dans cette lutte, qu’il s’engagea sous ses ordres dans cette confrérie : ANTIMULE, pour la lutte contre le mulet par le verbe et par l’action.. Il n’avait que peu de scrupules de délaisser les siens qui étaient en sûreté afin de libérer les autres peuples sous le joug de l’infâme.
Un jour, quand la galaxie sera débarrassée du fléau violet, il reviendrait parmi les siens et ainsi finirait son vagabondage.

Actuellement, stagiaire de la confrérie ANTIMULE et s'alliant avec qui le voudra selon ses besoins.
N'utilisera sa force qu'en derniers recours si nécessaire.

Ce qu'il est:

RAPIDE
comme le vent,

SILENCIEUX
comme la forêt,

FOUDROYANT
comme le feu,

IMMUABLE
comme la montagne,

SANS LIMITE
comme l'univers.

Ces enseignements :

"La disponibilité ne s'éveille que dans l'absence d'un nous-mêmes. Vide d'intention, plein d'attentions. C'est à travers le vide que le plein se révèle. Ceci implique une liberté par rapport à l'anticipation qui reflète une quête de sécurité. La vraie sécurité ne se trouve que dans la non-sécurité. Ouvert à l'inconnu, sans à-priori ni conclusion, toutes les énergies sont disponibles pour ce qui se présente. L'attente est généralement dirigée vers un but. Ce but est en soi une prison, puisqu'il conditionne l'esprit et le rend opaque et sourd. Le vrai but est l'instant lui-même. Il est le début et la fin, le passé et l'avenir. En lui, se résolvent tous les contraires."